Fernando Meirelles, un réalisateur brésilien,
démontre à l’aide de son film La Cité de
Dieu la violente et triste réalité qui règne dans une favela de Rio De
Janeiro dans les années 1960 et 1970. La
Cité de Dieu a gagné plusieurs prix et nomination, notamment 4 nominations
aux Oscars 2003 pour le meilleur réalisateur, la meilleure adaptation
cinématographique, le meilleur montage et la meilleure photographie. Il est
classé 21e dans le classement des meilleurs films de tout les temps.
Ce film de 130 minutes présente l’histoire de plusieurs personnages liés entre
eux de façons différentes. Certains sont unis par l’amitié, d’autre par
l’amour, la fraternité ou encore le commerce. Cependant, la majorité de
l’histoire reste basée sur le cartel de la drogue et les combats territoriaux
que celui-ci impose.
Au cours de l’histoire, nous suivons la vie
mouvementée de plusieurs personnages comme Petit
Dé (plus tard, Petit Zé), Bené, Fusée, Carotte et Manu Tombeur. Le narrateur principal de
l’histoire est Fusée. C’est en quelque sorte le personnage principal. L’acteur,
Alexandre Rodrigues, a fait un très bon boulot. Son interprétation du jeune
homme honnête et un peu timide qui rêve de devenir photographe tout en
résistant à tous les éventuels avenirs qu’une vie dans un milieu aussi malfamé
peut lui réserver. Mais il n’est pas le seul à avoir bien joué son rôle. Le jeu
des acteurs était en général tout à fait excellent. L’un des plus épatants fût Landro Firmino Da Hora, dans le rôle de Petit Zé. Il a joué son rôle de chef de
cartel de drogue violent et sans pitié à la perfection. Une autre partie des
acteurs m’a positivement surpris; les enfants. Je trouve époustouflant que des enfants
jouent si bien leur rôle. Nous voyons normalement, dans beaucoup de film, des
enfants tenus de jouer un rôle triste ou mignon. Cependant, dans La Cité de Dieu, les enfants jouaient
souvent un rôle terrifié, terrifiant, sérieux, violant, agressif ou intimidant.
Bref, un rôle très particulier pour un enfant, mais les jeunes acteurs se sont
merveilleusement débrouillé.
La grande majorité, sinon la totalité du film, a été
filmé à l’aide de camera à l’épaule, ce qui offre un point de vue à la première
personne et donne l’impression de participer à l’action. Le tout a été tourné
dans des favelas eux-mêmes, ou du moins dans un environnement similaire et non
dans des studios. Ce film avec une histoire palpitante et dure tient la route,
surtout que cette histoire est tirée directement de faits réels de ce qui s’est
passé dans les favelas de Rio de Janeiro dans les années 1960-70 et qui se
passe probablement encore au moment même ou vous lisez cette critique.
En conclusion, c’est un film tout à fait excellent
qui mérite selon moi 4,5 étoiles sur 5. Je le conseille à pratiquement tout le
monde, car malgré la violence sans pitié du film, cela fait réaliser bien des
choses et est un chef-d’œuvre cinématographique.
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