Critique de film : La Cité de Dieu
Par Anthony Gosselin-Turcotte
La Cité de Dieu est un film brésilien, réalisé par Fernando Meirelles et Kátia Lund. Il est sorti en 2002. Je dirais que c’est un genre drame, car il y a des meurtres. Le film dure 130 minutes. C'est une histoire qui se passe dans une favela, racontée par Fusée, un jeune apprenti photographe de cette cité. Il raconte comment le crime a explosé dans sa favela et comment tout y marche. Il y a Petit Zé, un garçon de 10 ans, qui est devenu un tueur psychopathe. Il devient rapidement un chef de gang qui tue sans pitié. Il crée un gang principalement composé de gamins de moins de dix ans et d'adolescents, ou toute autre personne venant pour venger un proche tué par la bande rivale. Le film est raconté comme un documentaire, comment la violence est devenue la seule façon de s'exprimer, pour des centaines de gamins. Le plus troublant, c’est le manque d'éducation. La plupart ne sont pas allées à l'école et savent seulement comment tuer. L'affrontement entre les deux bandes rivales devient une guerre des gangs. Cette guerre des gangs est seulement pour se défouler et est remplie de violence gratuite et inutile. Dans cette cité, le crime règne et se manifeste à chaque coin de rue et où chaque gamin est armé et tue avec sa bande pour rire ou pour de l’argent. Fusée tente de s'en sortir en voulant être photographe, et tente de ne pas se faire entraîner dans la violence. Le film est très réaliste et certaines scènes sont d'une efficacité et d'une puissance très grande pour nous faire comprendre ce monde cruel. Celle qui m'a marqué le plus, est quand Petit Zé tire sur deux petits gamins et oblige Steak frite de tirer sur l'un d'eux soit au pied ou à la main. La mise en scène est excellente et la caméra est très bien maniée et on ne dirait pas une caméra à l’épaule. Aussi, les photographies sont très bien faites et très claires. Le film est découpé en chapitres d'une durée variable, chacun avec son thème, ses personnages, son ambiance. Les chapitres suivent la vie d’un personnage, au début dans son enfance, dans les années 1960, jusqu'à ce qu'il soit un adulte, dans les années 1980. Le personnage principal est petit Zé, car il fait son apparition dans presque tous les chapitres. La musique locale ajoute à l’ambiance de ce film. Le film dénonce la violence des favelas et la corruption des forces de l'ordre. Par exemple, le gang de petit Zé donne de l’argent au policier pour ne pas qu’ils les arrêtent pour tous les crimes qu’ils ont commis. Je trouve que l’ordre des chapitres laissait à désirer. Si on ne suivait pas pendant quelques secondes, on perdait le fil. Il fallait bien reconnaître les personnages pour pouvoir se retrouver. Même si on suivait, on se perdait dans tous les personnages présents qui en plus grandissaient et changeaient. Aussi, les lieux de tournage étaient très bien faits, surtout dans les bidonvilles. Ça représentait très bien la pauvreté de cette cité. Le jeu des acteurs était difficile à suivre, car ils changeaient tout le temps de jeux à mesure qu’ils grandissaient. Dans l’histoire, il y avait tellement de personnages qu’on ne savait plus qui était mort et qui était encore vivant. Quand les personnages mouraient dans le film, il y avait des retours dans le passé. J’ai quand même aimé le film, il était très bon et l’histoire très riche autant en matière de détournements de situations que d’histoires chocs. Même si le film était dur à suivre , l’histoire quand même complexe et disait beaucoup de choses. On n’avait pas le temps de s’ennuyer dans ce film, car il y avait toujours un événement inattendu qui survenait.
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